Eya Rziga
Selon le Bureau national des statistiques (NBS), l’inflation globale au Nigeria a atteint 34,80 % en décembre 2024, en raison de la hausse des coûts de transport et de l’augmentation des dépenses de consommation pendant les fêtes de fin d’année, ce qui représente une légère augmentation par rapport à novembre (34,60 %).
Cela marque une légère augmentation par rapport aux 34,60 % de novembre, renforçant les attentes d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt lors de la prochaine réunion du Comité de politique monétaire en février.
Les coûts des denrées alimentaires et des transports ont été les principaux contributeurs à l’inflation en décembre 2024. L’inflation des denrées alimentaires a légèrement diminué pour atteindre 39,84 %, contre 39,93 % en novembre 2024.
« Les perspectives d’inflation pour 2025 sont incertaines, en particulier avec le rebasage du panier d’inflation », a déclaré Samuel Onyekanmi, analyste chez Norrenberger. Samuel Onyekanmi prévoit que l’inflation commencera à diminuer au cours du second semestre de l’année, pour atteindre une fourchette de 25 à 27 % à la fin de 2025.
Bureau national des statistiques (NBS) a récemment rebasé son calcul de l’indice des prix à la consommation (IPC) et du produit intérieur brut (PIB). Le NBS utilise le panier de l’IPC pour suivre les changements de prix moyens des biens et services communément consommés par le public.
Après avoir suivi 740 articles, le NBS a élargi le panier de l’IPC à 960 articles, l’année 2024 étant la nouvelle année de référence.
Ayo Andrew Anthony, responsable des statistiques des prix au NBS, a expliqué jeudi, lors d’un atelier de sensibilisation, que l’inclusion de nouveaux articles visait à mieux refléter les modèles de consommation actuels.
Les chiffres actualisés de l’inflation, basés sur l’indice des prix révisé, devraient être publiés à la fin du mois de janvier 2025.
Les données révisées pourraient entraîner une baisse de l’inflation, étant donné que le poids de l’alimentation – qui représente la plus grande partie des dépenses des ménages et constitue plus de la moitié du panier de l’IPC – a été réduit de 51,8 % à 40,1 %. Olajide Oyadeyi, économiste chez Econoday Inc. a commenté :
« Le récent rebasement du PIB et la nouvelle pondération de l’IPC sont cruciaux pour refléter l’étendue complète de l’activité économique. Ces mises à jour amélioreront la précision des données et contribueront à une planification plus éclairée ».
