Un rapport de l’Association nationale des constructeurs automobiles d’Afrique du Sud (NAAMSA) indique que les ventes de véhicules électriques dans le pays au cours des trois premiers mois de 2023 ont déjà dépassé plus de la moitié des ventes totales de l’année dernière.
Depuis le début de l’année, 232 voitures électriques ont été vendues, soit moins que les 502 vendues sur l’ensemble de l’année 2022.
Au premier trimestre 2023, les ventes de véhicules à énergie nouvelle (VEN), qui comprennent les hybrides rechargeables, les hybrides standards et les voitures entièrement électriques, ont augmenté de 18,8 % par rapport à la même période en 2022.
Si l’on compare le premier trimestre 2023 à la même période de l’année dernière, 112 voitures entièrement électriques ont été vendues dans le pays, mais 232 l’ont été au premier trimestre 2023. Il s’agit de la plus forte augmentation des ventes de véhicules entièrement électriques.
En outre, au premier trimestre 2023, il s’est vendu plus de voitures électriques qu’en 2021, 2020, 2019 ou 2018. En Afrique du Sud, 4 764 VNE ont été vendus en 2022, contre 896, 324 et 407, respectivement, en 2021, 2020 et 2019.
L’augmentation des ventes de véhicules électriques en Afrique du Sud est hilarante pour deux raisons.
Tout d’abord, le pays traverse actuellement une crise de l’électricité qui dure depuis 15 ans et qui a été aggravée par les problèmes rencontrés par Eskom, le fournisseur d’électricité sud-africain.Deuxièmement, les voitures électriques sont très, très chères en Afrique du Sud.
MyBroadband indique qu’en tenant compte des taux de change et des taxes supplémentaires, le prix d’une camionnette étrangère en Afrique du Sud est environ 89 % plus élevé qu’aux États-Unis.
Cette situation est aggravée par les effets de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), le droit d’accise ad valorem, qui est basé sur une échelle mobile allant jusqu’à 30 %, et le tarif d’importation, ainsi que par la disponibilité limitée des produits et les problèmes de sensibilisation causés par l’angoisse de l’autonomie, la sécurité de l’approvisionnement en électricité et le manque de compréhension de la technologie, selon une déclaration de la NAAMSA.