Eya Rziga
Meta a ouvert de nouvelles voies aux créateurs de contenu du Nigéria et du Ghana pour monétiser leur travail sur des plateformes comme Instagram et Facebook.
Cette évolution, qui a pris effet cette année, marque une rupture avec les politiques précédentes qui excluaient les créateurs ayant des adresses nigérianes et ghanéennes de la monétisation sur Facebook, à moins que leurs pages ne soient gérées à partir de pays éligibles.
L’annonce fait suite à une déclaration faite par Nick Clegg, président des affaires mondiales de Meta, en mars 2024, qui promettait le lancement de la fonctionnalité en juin.
Clegg a souligné que la monétisation s’étendrait au-delà d’Instagram, permettant aux créateurs nigérians éligibles de gagner des revenus sur Facebook également. En mai 2024, Facebook comptait plus de 50 millions d’utilisateurs au Nigéria et plus de 10 millions au Ghana, selon NapoleonCat.
Cette vaste base d’utilisateurs représente une opportunité substantielle pour les créateurs de contenu de ces pays d’exploiter de nouvelles sources de revenus.
La fonctionnalité approuvée permet aux créateurs de gagner de l’argent par le biais de différents canaux, notamment les publicités in-stream et les publicités en direct sur Facebook.
Les publicités en cours de diffusion permettent de placer des annonces dans des vidéos nouvelles ou existantes, y compris des contenus en direct.
Le système de Meta identifie automatiquement les pauses naturelles dans les vidéos pour l’insertion de publicités, mais les créateurs peuvent également choisir leurs emplacements préférés.
