Eya Rziga
Binance, l’une des plus grandes bourses de crypto-monnaies, s’est séparée de Binance Nigeria Limited et a précisé que la récente interdiction de la société nigériane par la Nigerian Securities Exchange Commission (SEC) n’affectait pas ses activités.
Un rapport de la plateforme en ligne Mariblock a montré que la circulaire de la SEC visait une société défunte appelée Binance Nigeria Limited, qui n’est plus connectée à Binance.com depuis 2019.
La SEC avait mis en garde contre les tentatives de Binance Nigeria Limited d’amener les Nigérians à utiliser ses sites pour échanger des crypto-actifs.
Mais un porte-parole de Binance a précisé que l’entité nommée dans la circulaire n’a rien à voir avec Binance. Elle demande à la SEC nigériane plus d’informations et est prête à travailler avec elle.
L’objectif principal de la société est de s’assurer que les utilisateurs sont satisfaits, et le porte-parole les a donc rassurés sur le fait que leurs actifs sur Binance sont sûrs, accessibles et sécurisés.
Binance Nigeria Limited a été créée pour permettre un arbitrage, avec l’idée que Binance pourrait commencer à faire des affaires au Nigéria. Mais, comme cela a été précisé, cela ne s’est pas produit et la société n’a toujours rien fait.
Entre-temps, Binance a toujours des problèmes aux États-Unis. Sa filiale américaine vient de déclarer qu’elle n’accepterait plus les dépôts en dollars.
Après que la Commission américaine des opérations de bourse (SEC) a demandé le gel de ses actifs, Binance US a tweeté que ses partenaires bancaires se préparaient à arrêter les retraits en dollars. Les clients avaient jusqu’à mardi pour retirer leur argent de la banque.
Par ailleurs, Robinhood Markets a déclaré que le site d’échange cesserait de vendre certains jetons cryptographiques parce que l’autorité américaine de régulation des marchés financiers leur accordait une plus grande attention.
Des inquiétudes ont été exprimées quant à l’avenir du secteur des crypto-monnaies, qui a connu des problèmes par le passé, comme la chute du FTX, une crise bancaire aux États-Unis et une diminution des fonds alloués aux start-ups de crypto-monnaies.
