Le fournisseur de solutions énergétiques Oando vient de signer un partenariat avec l’autorité des transports de la région métropolitaine de Lagos (Lamata) pour installer autobus électriques dans la capitale économique. Ce projet de collaboration va permettre de contribuer à la décarbonisation du système de transport dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La ville de Lagos au Nigeria est confrontée aux embouteillages et à la pollution atmosphérique à cause de ses 21 millions d’habitants. Cette collaboration participera à la décarbonisation du système de transport dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
Dans ce sujet, le groupe Oando, à travers sa filiale Oando Clean Energy Limited (Ocel), spécialisée dans les énergies renouvelables, a lancé un appel d’offres pour le déploiement de bus électriques dans la capitale économique.
Le communiqué d’Oando indique que » cette trajectoire ascendante du nombre de véhicules représente un défi important, car le transport génère 23 à 30 % des émissions annuelles de CO2. En outre, l’avenir de l’automobile s’annonce de plus en plus électrique à l’échelle mondiale, en raison de mesures réglementaires croissantes, notamment l’interdiction prochaine de la vente de véhicules à moteur à combustion interne et l’amélioration continue des technologies de batterie ».
En effet, la plus grande ville d’Afrique compte, selon l’autorité des transports métropolitains de Lagos, 222 véhicules pour chaque kilomètre de route, ce qui aggrave la pollution et ralentit les déplacements. Afin d’y remédier, une start-up basée à Lagos et dirigée par Mustapha Gajibo va fabriquer sur place des bus électriques à énergie solaire à partir du second semestre 2022. Ces voitures de 12 places pourront se déplacer jusqu’à 200 km et être directement équipées de panneaux solaires et de batteries.
Dans le cadre de ce projet, la Société financière internationale (SFI), la filiale du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le financement du secteur privé, a consenti un prêt de 50 millions de dollars (environ 21 milliards de nairas) aux collectivités de cet État du sud-ouest du Nigéria pour développer son accès aux transports urbains. Le but du projet, qui prévoit la réhabilitation de deux lignes de transport dans les zones d’Ile Iwe-Ile Epo et d’Abule Egba-Command, profitera à 150 000 personnes par jour.
Source : Afrik21 Africa