Eya Rziga
La suspension de Yango au Cameroun en février a laissé une place vacante sur le marché du covoiturage, mais une startup nommée OnGo tente de combler ce vide.
Ongo, créée par des ingénieurs locaux et des Camerounais vivant à l’étranger, a lancé son service numérique de réservation de voitures avec chauffeurs et taxis le 17 avril. Ce service permet aux Camerounais de se déplacer plus facilement à l’intérieur des villes et entre elles.
OnGo est actuellement disponible à Yaoundé et à Douala, et il est prévu de l’étendre à l’ensemble des dix régions du pays. La solution dispose d’une application mobile pour Android et iOS, permettant aux utilisateurs de s’inscrire et de choisir leur emplacement.
L’application indique ensuite le prix de la course et donne à l’utilisateur une liste des voitures les plus proches de lui. Le coût de la course varie en fonction du type de voiture choisi.
OnGo n’offre pas seulement un service de transport à la demande, mais permet également de louer des voitures pour des événements tels que des mariages ou des réunions de famille. La plateforme web et l’application mobile proposent différents types de voitures, ce qui permet aux utilisateurs de trouver celle qui correspond à leurs souhaits et à leur budget.
La version Android du jeu a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois depuis sa sortie. Gozem est un concurrent de OnGo ; OnGo pourrait encore combler le vide laissé par l’interdiction de Yango, puisque ni Uber ni Bolt ne sont disponibles au Cameroun.
Yango a été suspendu par le gouvernement camerounais après avoir été accusé d’enfreindre les règles en vigueur dans le pays. À Yango, il faut les mêmes papiers qu’un chauffeur de taxi pour travailler comme chauffeur, selon la loi N 2001-015 du 23 juillet 2001, qui réglemente les professions du transport routier et des auxiliaires du transport routier.
Les taxis sont le moyen le plus populaire pour se déplacer à Yaoundé et à Douala, mais la plupart sont en mauvais état, ce qui les rend moins attrayants pour les personnes ayant un emploi à revenu moyen. L’arrêt des activités de Yango a laissé un vide sur le marché du covoiturage, ce qui a donné à OnGo l’occasion de faire la différence.
Source : Tech Cabal
