dans , , ,

PalmPay, chef de file des paiements sans contact au Nigéria

Le secteur des paiements numériques du Nigeria a connu une croissance rapide au fil des ans, mais les paiements sans contact—largement adoptés dans des marchés comme l’Europe et la Chine—restent rares.

PalmPay, l’une des plus grandes entreprises de fintech du Nigeria, vise à changer cela.

En collaboration avec le fournisseur d’infrastructure de paiement sans contact CashAfrica, PalmPay introduit une fonctionnalité de paiement par contact sur ses terminaux de point de vente (POS).

Le déploiement commencera avec 1 000 appareils lors d’une phase pilote, avec une expansion nationale prévue pour mars.

Ce mouvement pourrait marquer un tournant crucial pour les paiements numériques au Nigeria, où les espèces, les virements bancaires et les transactions par carte vérifiées par PIN dominent encore.

PalmPay exploitera la technologie sans contact de CashAfrica, permettant à ses terminaux POS de traiter des transactions basées sur NFC à partir de cartes de débit et de crédit, de portefeuilles mobiles et de dispositifs portables.

Le partenariat fonctionne sur un modèle de tarification par appel API, ce qui signifie que PalmPay supporte des coûts chaque fois qu’une transaction sans contact est traitée.

Si la phase pilote s’avère réussie, PalmPay a l’intention d’étendre le service à son réseau de 300 000 terminaux POS à travers le pays. L’entreprise considère cette mise à niveau comme un pas vers la normalisation des transactions par contact comme méthode de paiement au Nigeria.

Le paysage des paiements au Nigeria a évolué de manière significative au cours des cinq dernières années, impulsé par des acteurs de la fintech comme OPay, Moniepoint, Paga et FirstMonie.

Ces entreprises ont investi massivement dans l’éducation des clients et l’infrastructure, d’abord par le biais de la banque d’agents, puis à travers des applications mobiles et des paiements par carte.

Cependant, la croissance de la banque d’agents a atteint un plateau, et les transactions par carte traditionnelles restent coûteuses en raison des frais imposés par les systèmes de cartes internationales.

Pendant ce temps, les solutions de ‘paiement par banque’, bien qu’en croissance, présentent encore une friction considérable.

Les experts du secteur estiment que les paiements sans contact—plus rapides, plus fluides et potentiellement plus rentables—pourraient être la prochaine frontière du secteur financier nigérian.

« Le rôle des paiements sans contact ne peut être suffisamment souligné, surtout à une époque où le pays, comme d’autres, fait face à des risques de fraude financière, » a déclaré Ajibade Laolu-Adewale, président du Comité des chefs de l’industrie de l’e-business (CeBIH), lors d’une réunion des parties prenantes l’année dernière.

« Au-delà des préoccupations de sécurité, cette innovation permettra également aux commerçants d’offrir des transactions plus rapides, plus fluides et plus pratiques. » Malgré son potentiel, le Nigeria a été lent à adopter la technologie de paiement par contact.

L’alternative principale, le NQR de NIBSS (Nigeria Quick Response), a connu une adoption limitée, avec seulement First Bank et Providus Bank la soutenant activement.

Ce manque présente une opportunité que PalmPay et CashAfrica espèrent combler.

CashAfrica est également en discussions avec Sterling Bank, UBA et Zenith Bank pour intégrer les paiements sans contact dans leurs applications mobiles et systèmes POS.

Cependant, convaincre les commerçants de s’engager reste un obstacle. Bien que PalmPay n’ait pas encore divulgué de détails sur sa stratégie d’éducation des commerçants, des incitations et des formations joueront probablement un rôle crucial dans la promotion de l’adoption.

Si les paiements sans contact prennent de l’ampleur, la sécurité sera une préoccupation majeure.

atténuer les risques, le système de CashAfrica nécessite une autorisation explicite pour chaque transaction, empêchant ainsi les frappes non autorisées ou accidentelles.

Au niveau de l’API, PalmPay et CashAfrica mettront en œuvre la tokenisation, le cryptage et des mécanismes d’expiration de session pour améliorer la sécurité des transactions.

Pendant des années, les fintechs ont travaillé à faire passer les Nigérians du cash vers des virements bancaires, des paiements mobiles et des QR codes.

Alors qu’ils progressent dans cette bataille, un nouveau défi émerge : garantir que les paiements numériques ne soient pas seulement largement adoptés mais aussi sans friction et presque invisibles.

Si PalmPay et CashAfrica réussissent, la vraie question pour les consommateurs nigérians ne sera pas de savoir s’ils doivent utiliser des paiements sans contact, mais de se souvenir de la dernière fois qu’ils ont dû taper un PIN.

Ecrit par Eya Rziga

SEO Copywriter 🖋Fashion and Tech Journalist | PR | Content Creator ⌨ | Digital Marketer in permanent beta.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Raenest lève 11 M$ en série A pour transformer les paiements transfrontaliers en Afrique.

Comment les Politiques Régionales Impactent les Tech Hubs