Selon un rapport récent de l’Uptime Institute, une grande majorité des opérateurs de centres de données, environ les trois quarts, ont une main-d’œuvre composée de 10 % ou moins de femmes.
La sous-représentation des femmes dans l’industrie des centres de données est largement attribuée à l’influence des normes culturelles et sociales.
À mesure que le secteur africain des centres de données gagne en importance sur la scène mondiale, il devient impératif que la diversité des genres reflète cette croissance.
Toutefois, les projections actuelles brossent un tableau décourageant, le même rapport indiquant que la majorité des opérateurs de centres de données en Afrique emploient 10 % ou moins de femmes.
Selon une étude menée par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les femmes ne représentent que 16 % des employés dans le secteur de l’énergie traditionnelle, ce qui met en évidence une importante disparité entre les sexes.
En outre, les femmes travaillant dans ce secteur subissent un écart de rémunération de 20 % par rapport à leurs homologues masculins.
Ces résultats soulignent le besoin pressant d’une plus grande diversité et d’une meilleure inclusion au sein de la main-d’œuvre.
Pour atteindre les objectifs de durabilité et répondre aux exigences de la numérisation, il est nécessaire de disposer d’une main-d’œuvre diversifiée et innovante.
Il est essentiel de reconnaître que la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI) ne sont pas seulement des impératifs moraux, mais aussi des impératifs commerciaux stratégiques qui stimulent la créativité et favorisent l’innovation.