Eya Rziga
Avec une licence Tier 1 Unit Microfinance Bank (MFB), la licence MFB la plus basse du pays, les startups offrent aux personnes vivant au Nigéria des services bancaires presque à la même échelle que les banques commerciales. Plus de dix startups fintech au Nigéria utilisent cette licence pour servir leurs utilisateurs, particuliers et entreprises.
Outre les banques numériques, il existe plus de 250 autres startups fintech qui fournissent des services allant du crédit aux paiements, aux envois de fonds et à l’assurance, entre autres, avec la licence MFB de l’unité de niveau 1.
Le rapport, The Nigerian Financial Services Market: the industry, its companies, and its people, examine l’espace des services financiers du pays du point de vue des principaux acteurs – utilisateurs finaux et parties prenantes de l’industrie.
La population
Après avoir interrogé plus de 4 000 personnes au Nigeria, ce chapitre donne un aperçu complet du type de personnes ayant accès aux produits et services financiers et de celles qui n’y ont pas accès. Il examine les variables responsables de l’absence des personnes dans l’espace des services financiers formels. Il se penche également sur les difficultés rencontrées par les utilisateurs en mettant l’accent sur les produits et services qu’ils utilisent et sur d’autres qui les intéressent.
Un chiffre clé : 83,2 % des personnes disposant d’un compte bancaire ou d’un compte d’argent mobile ont déclaré avoir eu des difficultés avec leur institution bancaire.
Perspectives de l’industrie
Des points de vue intéressants de certains acteurs de l’espace Fintech du Nigéria.
Autres points forts du rapport :
- Plus de 2 milliards de dollars levés par les startups fintech
- Répartition des plus de 4 000 succursales de banques commerciales dans le pays
- Corrélation entre la possession d’un compte et le type de téléphone, la proximité d’un établissement bancaire et le niveau de revenu, entre autres.
- Des pistes pour savoir s’il y a trop de startups fintech au Nigéria.
