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Réglementation de l’E-Hailing à Lagos : Les parties prenantes demandent une révision complète

Little rides in Kenya
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L’État de Lagos, centre commercial du Nigéria, a mis en œuvre des réglementations sur le covoiturage électronique en 2020, devenant ainsi le premier État du pays à le faire.

Toutefois, des discussions récentes ont révélé que ces réglementations pourraient ne pas répondre de manière adéquate aux préoccupations de toutes les parties prenantes, en particulier des chauffeurs de taxi.

Le camarade Ayoade Ibrahim, secrétaire général fondateur de l’Amalgamated Union of App-based Transporters of Nigeria (AUATON), a confirmé l’existence de ces réglementations.

Il a indiqué que, bien qu’il ait été impliqué dans le processus initial, l’absence d’un syndicat de conducteurs unifié à l’époque a entraîné des opportunités manquées pour les conducteurs.

Les réglementations ont principalement profité aux recettes internes de l’État (IGR) sans offrir d’avantages substantiels aux conducteurs.

Stephen Iwindoye, porte-parole de la section Lagos d’AUATON, a reconnu les réglementations existantes, mais a souligné qu’elles n’abordaient pas les problèmes critiques auxquels sont confrontés les conducteurs.

Il s’agit notamment des problèmes de sécurité, des décisions algorithmiques prises par les sociétés d’applications, de l’activation et de la désactivation arbitraires des conducteurs, des commissions élevées, des tarifs peu élevés et de la classification erronée des conducteurs en tant qu’entrepreneurs indépendants plutôt qu’en tant qu’employés.

La réglementation de 2020 a été introduite à la suite d’affrontements entre les chauffeurs d’e-hailing et le ministère des transports de l’État de Lagos.

Le document couvrait divers aspects, notamment l’octroi de licences aux sociétés de e-hailing, l’enregistrement des conducteurs, les normes applicables aux véhicules et les qualifications des conducteurs.

Toutefois, il ne contient pas de dispositions relatives aux avantages accordés aux conducteurs et leur impose certaines contraintes, telles que l’obligation d’avoir des véhicules de moins de trois ans et des contrôles annuels obligatoires aux frais des conducteurs.

Le camarade Ayoade a critiqué l’aspect pratique de ces réglementations, en particulier l’exigence d’un nouveau véhicule, en citant les défis économiques, le mauvais état des routes, la faible demande et les mécanismes de tarification défavorables imposés par les sociétés d’application.

Il a également souligné l’incohérence du gouvernement dans l’application des réglementations, qui semble donner la priorité à la génération de revenus plutôt qu’au bien-être des conducteurs.

L’accent mis par l’État sur l’accès à la base de données d’Uber pour facturer des frais d’entretien des routes met encore plus en évidence cette approche centrée sur les revenus.

Les récentes arrestations de chauffeurs d’Uber et d’Indrive pour non-respect des règles de l’API ont été considérées comme un autre exemple de la priorité accordée par le gouvernement aux recettes plutôt qu’à la protection des chauffeurs.

À la lumière de ces questions, les parties prenantes appellent à une révision complète de la réglementation de 2020 sur les services de voiturage en ligne afin de refléter les réalités actuelles et de bénéficier à toutes les parties concernées.

Les domaines clés de cette révision comprennent la réduction de la commission prélevée par les sociétés de taxis, l’établissement d’un mécanisme de tarification convenu, la mise en œuvre de dispositions relatives à l’assurance maladie des chauffeurs et l’élaboration d’un mécanisme de sécurité complet.

L’appel à révision souligne la nécessité d’une réglementation équilibrée entre les intérêts de l’État, des entreprises de transport électronique et des conducteurs.

À mesure que le secteur des services de navette électronique évolue, les cadres réglementaires doivent s’adapter pour garantir un traitement équitable et des activités durables à tous les acteurs concernés.

Ce processus de révision est l’occasion de combler les lacunes de la réglementation actuelle et de créer un environnement plus équitable pour l’écosystème de la téléphonie mobile de Lagos.

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Written by Eya Rziga

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