Eya Rziga
L’écosystème technologique africain arrive lentement à maturité. Les anciennes startups investissent dans de nouvelles, et les employés de ces anciennes startups les quittent pour créer leur propre entreprise.
L’année dernière, TechCabal a couvert les anciens employés de Paystack (Paystack Mafia) qui ont quitté la fintech des paiements pour créer leur propre entreprise.
OPay Mafia, la fintech soutenue par la Chine, ont également créé des entreprises qui mettent actuellement au point des solutions technologiques pour l’Afrique.
Certaines de ces entreprises ont levé des fonds ou ont été acceptées dans des accélérateurs mondiaux tels que Techstars, validant ainsi les problèmes qu’elles tentent de résoudre.
OPay a débarqué au Nigéria en août 2018 après avoir payé une somme non divulguée pour acquérir une participation majoritaire dans PayCom, une société fintech fondée par Telnet Nigeria. En moins de cinq ans, OPay s’est imposé comme un acteur dominant dans l’espace fintech nigérian et a produit plusieurs fondateurs et PDG.
Tout comme nous avons appelé les ex-employés de Paystack la « Mafia Paystack », nous avons choisi d’appeler les ex-employés d’OPay la « Mafia OPay ».
Après OPay : Cofondateur et directeur de l’exploitation de BFREE
Chukwudi Enyi est actuellement directeur des opérations et cofondateur de BFREE Africa, la première société de recouvrement de crédit numérique en Afrique. Après avoir travaillé chez OPay, Enyi a rejoint FairMoney, une société de prêt. Constatant que les sociétés de prêt se débattent avec les prêts non productifs, lui et ses cofondateurs ont décidé de créer BFREE.
Selon le site web de BFREE, la startup utilise des moyens éthiques pour recouvrer rapidement les dettes. Elle opère au Nigeria et au Kenya et compte parmi ses clients FairMoney, Kuda, GTBank, etc. BFREE a levé 2,5 millions de dollars de fonds au total et, selon sa page LinkedIn, compte plus de 200 clients.
