Après trois ans d’absence sur le marché kenyan, SafeBoda fait son retour, prouvant ainsi qu’une deuxième tentative peut s’avérer payante.
La startup, initialement reconnue pour ses services de covoiturage en moto, élargit désormais son offre en proposant des services de covoiturage en voiture, en plus de ses options traditionnelles de boda boda.
Le service de voiture nouvellement introduit est judicieusement nommé SafeCar.
Cet ajustement tactique met en évidence la rentabilité accrue et les économies unitaires supérieures liées aux services de transport en voiture. En réalisant une pénétration significative du marché en Ouganda et en surpassant Uber avec ses offres de covoiturage, SafeCar vise maintenant le marché expansif du Kenya, qui est de la même taille que l’Afrique du Sud et le Nigéria.
À partir du 8 février, les Kényans auront accès aux services de Safeboda et de SafeCar.
Face à des géants établis tels qu’Uber, Bolt et Little Cab, ainsi qu’à de nouveaux venus comme Fara, le retour de SafeBoda sur le marché kényan sera un test crucial de sa capacité à s’adapter et à rester compétitif sur la scène africaine du covoiturage, qui évolue rapidement.
La flotte électrique de SafeCar
Un aspect intéressant à observer sera la composition de la flotte de SafeCar. Depuis sa précédente sortie, le secteur de l’e-mobilité au Kenya a connu une croissance significative, incitant les principales entreprises de ce secteur à incorporer des motos et des véhicules électriques dans leurs flottes.
Avec des startups d’e-mobilité de premier plan comme Roam qui établissent des usines d’assemblage dans le pays, SafeBoda suivra probablement les traces de sociétés comme Uber en intégrant des boda bodas et des voitures électriques dans sa flotte.
En 2020, l’entreprise a transmis le message suivant à ses clients au Kenya : « Prendre cette décision a été difficile pour nous, mais nous restons engagés dans l’autonomisation des communautés. Merci de faire partie de la #NduthiGang. »
Le retour de cette startup de covoiturage pourrait bien indiquer à l’industrie que la sortie du marché ne signifie pas la fin.