Pfizer a annoncé il y a six semaines qu’il mettrait 23 de ses médicaments à la disposition de 45 des pays les plus pauvres du monde pour un prix non lucratif. Le PDG Albert Bourla a encouragé les autres membres de son organisation à suivre le mouvement.
Sanofi ne souhaite pas rester à la traîne. Il a déployé un effort similaire il y a deux ans et développe aujourd’hui son initiative.
Le laboratoire pharmaceutique parisien lance un fonds qui financera les start-ups dont l’objectif est de fournir des solutions de santé dans les zones mal desservies. Le but est de contribuer à l’établissement d’entités locales qui puissent être permanentes.
Jon Fairest de Sanofi a expliqué dans une interview que: « D’après mon expérience sur le continent africain, l’innovation et la numérisation avec les startups sont assez incroyables. Malheureusement, elles n’ont pas la visibilité que leurs pairs ont dans le monde plus développé et n’obtiennent donc pas beaucoup de financement. «
La société Sanofi distribue gratuitement 30 de ses médicaments à 40 pays pauvres dans le monde. Les médicaments, qui sont tous reconnus comme des médicaments indispensables par l’Organisation mondiale de la santé, appartiennent à plusieurs domaines thérapeutiques, et Sanofi se focalise plus spécialement sur les produits contre la tuberculose, le cancer et le diabète.
Afin de pouvoir distinguer ses offres à but non lucratif, Sanofi a déclaré lundi qu’elle allait les commercialiser sous une marque appelée Impact. Cette initiative permettra de distribuer les 30 médicaments différents de façon plus rationnelle et plus efficace, a ajouté M. Fairest.
La réussite de l’initiative Impact dépend d’un engagement certain de la part des pays hôtes. Sanofi mène des visites, la dernière en date étant au Rwanda, pour décider des pays dans lesquels s’engager. Selon Mme Fairest, lorsque le succès du projet aura été démontré, il deviendra plus facile d’étendre l’impact aux pays voisins.
Source : Afrique It News