Starlink se prépare à être lancé au Ghana d’ici août 2024, puis au Zimbabwe le 1er septembre. Entre-temps, en Afrique du Sud, les utilisateurs risquent d’être déconnectés du service Internet par satellite de SpaceX.
SpaceX a émis un deuxième avertissement, indiquant que les clients utilisant Starlink en dehors du pays où leur kit a été enregistré à l’origine pendant plus de deux mois risquent d’être déconnectés à partir du 21 août 2024.
La société a souligné que ses plans « Mobile – Regional » sont destinés à des voyages de courte durée plutôt qu’à une utilisation à long terme dans un autre pays. Starlink a conseillé à ces utilisateurs de modifier leur compte pour refléter le pays correct ou de retourner dans le pays où le kit a été enregistré pour la première fois.
C’est là que le bât blesse : Starlink n’a pas encore officiellement lancé ses services en Afrique du Sud. Le seul moyen d’y accéder est de souscrire un abonnement d’itinérance, ce qui, techniquement, tombe dans une zone d’ombre juridique puisque Starlink ne dispose pas des licences nécessaires ou d’un partenaire local pour offrir ses services légalement en Afrique du Sud. Initialement, l’Afrique du Sud devait être le premier pays d’Afrique australe à bénéficier de Starlink.
Toutefois, la société n’a pas expliqué pourquoi la date de lancement a été repoussée de 2023 à « Inconnu ». La croyance dominante est que ce retard est lié aux incertitudes entourant les exigences du pays en matière de propriété noire.
L’Icasa, l’autorité de régulation des télécommunications en Afrique du Sud, avait initialement exigé que les entreprises de réseau nationales soient détenues à 30 % par des groupes historiquement désavantagés. Toutefois, en mars 2021, il a modifié cette exigence pour stipuler que les entreprises devaient être détenues à 30 % par des Noirs. Par la suite, la mise en œuvre de cette règle a été suspendue pour une durée indéterminée.