Le Botswana a accordé une licence d’exploitation à Starlink, le service internet par satellite détenu par SpaceX, trois semaines après qu’une délégation gouvernementale a rencontré l’équipe de SpaceX aux États-Unis.
Cette autorisation intervient trois mois après que l’Autorité de régulation et de communication du Botswana (BOCRA) a initialement rejeté la demande de licence d’exploitation de Starlink en raison d’informations manquantes. Par la suite, l’importation, la vente et l’utilisation de Starlink ont été interdites.
La décision d’accorder une licence à Starlink cette semaine fait suite à une rencontre entre l’équipe de SpaceX et le président Mokgweetsi aux États-Unis, lors du Africa-US Business Forum qui s’est tenu à Dallas, au Texas.
Après avoir rencontré SpaceX, le président Masisi a rapidement décidé d’approuver l’octroi d’une licence à Starlink dans le pays. Il a demandé à l’autorité de régulation d’accélérer la demande de licence de Starlink dans un délai de deux semaines.
Le Botswana est le dernier pays d’Afrique australe à accorder une licence à Starlink, après le Zimbabwe, qui a approuvé le service vendredi dernier. Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, a également demandé à l’autorité de régulation d’accélérer le processus de demande.
En accordant une licence à Starlink, le Botswana entend combler le déficit de connectivité de ses 2,6 millions d’habitants. Malgré un taux de pénétration de l’internet de 87 %, le pays est actuellement confronté à des prix de données parmi les plus élevés d’Afrique.