Eya Rziga
Alors que le service Internet Starlink continue de naviguer dans le paysage numérique complexe de l’Afrique, son entrée en Afrique du Sud n’a pas été sans obstacles.
Initialement prévu pour un lancement en 2023, la société détenue par Elon Musk s’est retrouvée empêtrée dans un labyrinthe d’obstacles réglementaires et de négociations prolongées, ce qui a entraîné le report indéfini de ses débuts en Afrique du Sud.
Pour un géant de la technologie qui vise à dominer l’espace, les défis terrestres liés à la manœuvre à travers les réglementations complexes de l’Afrique du Sud sont apparus comme un obstacle important.
Alors que le lancement officiel n’a toujours pas eu lieu, la société a récemment publié un avis annonçant qu’elle mettrait fin aux connexions de toutes les personnes et entreprises utilisant Starlink dans des lieux non autorisés.
Cette déconnexion aura un impact sur les clients itinérants qui ont enregistré leurs kits en dehors de l’Afrique du Sud mais qui ont continué à accéder au service dans le pays, où Starlink opère actuellement sans licence.
L’hypothèse la plus répandue est que les problèmes de licence de Starlink découlent de l’exigence stricte énoncée dans la loi sur les communications électroniques du pays, qui impose une participation de 30 % de Noirs dans le capital de toute société souhaitant opérer.
Cette réglementation s’est avérée être un défi permanent pour Starlink.
