Eya Rziga
StarSat a officiellement quitté le marché sud-africain. Selon MyBroadband, Jan Hendrik Harmse, le manager marketing, a confirmé qu’OnDigital Media, l’entreprise qui détenait la licence du diffuseur, a été liquidée.
Ce développement fait suite à la descente de l’Autorité indépendante des communications d’Afrique du Sud (Icasa) dans les bureaux de StarSat en octobre 2024, ce qui a conduit à la suspension de ses signaux de diffusion.
Depuis lors, les clients ont reçu peu d’informations, en dehors d’une vague excuse émise à l’époque.
StarSat a d’abord assuré aux clients que les services seraient rétablis et a même promis des « bonus » pour ceux qui avaient déjà payé.
Cependant, des mois plus tard, les remboursements restent impayés, et beaucoup rapportent que leurs e-mails et appels au service client sont restés sans réponse.
Des clients frustrés ont pris d’assaut Facebook pour exiger le retour de leur argent, mais l’entreprise est restée silencieuse.
La controverse a commencé lorsque StarSat a échoué à renouveler sa licence de diffusion à temps.
La licence avait expiré en juillet 2023, mais l’entreprise a manqué la date limite pour soumettre les documents de renouvellement.
Malgré cela, elle a continué ses opérations jusqu’à ce qu’Icasa intervienne, ordonnant l’arrêt d’ici le 18 septembre 2024.
StarSat a défié l’ordre, ce qui a entraîné une descente le 2 octobre qui a finalement arrêté ses diffusions en Afrique du Sud et au-delà.
Harmse a reconnu le retard dans la soumission de la demande de renouvellement mais l’a attribué à la pandémie de Covid-19 et à des accords d’actionnaires non résolus.
Il a déclaré que StarSat avait été en discussions avec Icasa concernant le problème, mais cela n’a pas empêché le régulateur d’agir.
Dès janvier 2025, StarSat exprimait encore des intentions de revenir, affirmant que des efforts étaient en cours pour reprendre la diffusion. Cependant, avec OnDigital Media maintenant liquidé, toutes chances de renaissance ont effectivement été éliminées.
Pour les clients qui attendent toujours des remboursements, les perspectives sont sombres. Étant donné les difficultés financières de l’entreprise, ils ne représentent désormais qu’un des nombreux créanciers espérant récupérer leur argent.
