Eya Rziga
La plupart des PDG, des gestionnaires et des administrateurs des ressources humaines des petites et grandes entreprises africaines se débattent depuis de nombreuses années avec la question de l’amélioration des compétences de leurs employés.
Selon la Société financière internationale, près de 200 millions d’emplois nécessitant des compétences numériques seront disponibles rien qu’en Afrique subsaharienne.
Conscient de l’importance de ces compétences numériques, Talstack a développé une plateforme tout-en-un qui offre aux entreprises les outils, le matériel, les cours et les conseils de professionnels et d’entrepreneurs renommés. L’objectif est d’aider la main-d’œuvre africaine à devenir plus qualifiée.
Pour concrétiser cette idée, Ventures Platform, TLcom, Voltron Capital, Golden Palm Investments et un groupe d’opérateurs expérimentés et d’investisseurs providentiels ont apporté à l’entreprise un financement de pré-amorçage de 850 000 dollars.
Seni Sulyman et Kayode Oyewole ont cofondé Talstack avec la conviction fondamentale que le plus grand potentiel de l’Afrique sera réalisé au cours des dix prochaines années en permettant aux entreprises africaines d’être compétitives au niveau mondial en investissant massivement dans la croissance et le développement des talents.
Talstack mène actuellement un projet pilote fermé et rémunéré avec des entreprises à forte croissance. Cela fait partie de son travail de construction d’un catalogue de cours solide qui couvre les compétences et aptitudes transversales et par domaine les plus demandées.
Mais pour l’instant, l’entreprise va faire des essais et attendre de voir si l’Afrique, qui a la plus petite population du monde, a besoin de ce qu’elle vend. Au cours du second semestre 2023, Talstack souhaite donner accès à sa plateforme à un plus grand nombre d’entreprises.
