Le Nigéria est une nation animée par des entrepreneurs et des propriétaires d’entreprises, avec son armée de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) jouant un rôle essentiel.
Ces PME contribuent à hauteur de 50 % au PIB, créent 60 millions d’emplois et servent de marché pour de nombreuses start-ups qui ont obtenu des financements au cours de la dernière décennie.
Malgré leur importance, il existe d’importantes lacunes dans les données relatives à ce segment crucial.
Des questions restent sans réponse concernant les revenus générés par ces MPME, la proportion qui se traduit par des bénéfices, leur probabilité de survivre au-delà de cinq ans et le montant qu’elles paient en impôts et taxes.
Deux statistiques notables mettent en évidence le paysage des revenus : Seulement 1,3 % des petites entreprises réalisent plus de ₦2,5 millions de bénéfices mensuels, tandis que 79 % gagnent moins de ₦250 000 bénéfices mensuels.
Ces points de données sont tirés du rapport 2024 sur l’économie informelle de Moniepoint, dévoilé vendredi à Abuja en collaboration avec l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (SMEDAN) et le ministère du Commerce et de l’Investissement.
« En quantifiant les impacts et les nuances de l’économie informelle, nous pouvons mieux façonner les politiques et les programmes afin d’autonomiser et d’élever les entrepreneurs qui la font progresser », a déclaré Tosin Eniolorunda, PDG de Moniepoint.