Eya Rziga
VALR, le premier échange de crypto-monnaies d’Afrique du Sud en termes de volume de transactions, a déposé des demandes de licences d’exploitation de crypto-monnaies à la fois à Dubaï et à l’île Maurice.
Depuis septembre 2022, la bourse a également obtenu l’autorisation d’opérer sur le marché des actifs virtuels en Pologne.
Établi en 2018, VALR sert une clientèle qui comprend plus de 600 000 clients particuliers et plus de 1 000 clients institutionnels, tant en Afrique du Sud qu’à l’international.
La semaine dernière, VALR faisait partie des 75 entités à qui ont été attribuées les premières licences crypto d’Afrique du Sud.
L’initiative d’octroi de licences est un élément crucial de la stratégie plus large de la bourse visant à s’étendre à l’échelle mondiale, qui a déjà rencontré des obstacles notables.
VALR a été contraint de cesser ses activités en Zambie en raison de problèmes bancaires. En outre, les projets d’expansion en Inde, au Kenya et au Nigeria ont été interrompus en raison d’obstacles réglementaires.
Blake Player, responsable de la croissance de VALR, a souligné que les nouvelles licences obtenues à Dubaï et à Maurice renforceront la capacité de l’entreprise à atteindre ses objectifs d’expansion.
« Nous sommes déterminés à explorer les opportunités mondiales et prévoyons de pénétrer bientôt plusieurs marchés en dehors de l’Afrique du Sud », a déclaré M. Player lors d’un entretien avec TechCabal.
En mars 2022, VALR a obtenu un financement de série B de 50 millions de dollars, ce qui porte son évaluation à 240 millions de dollars. Ce tour de table, mené par Pantera Capital, visait à faciliter la croissance de la bourse en Afrique et sur d’autres marchés émergents, dont l’Inde.
