Eya Rziga
Selon TechCrunch, la fintech londonienne Verto a gagné un quart des clients de la Silicon Valley Bank en Afrique et au Moyen-Orient à la suite de la faillite de la banque américaine le mois dernier.
Verto propose une plateforme transfrontalière qui aide les startups, les PME et les grandes entreprises à envoyer, recevoir et échanger de l’argent dans plus de 190 pays. Elle compte plus de 3 000 clients, dont MTN, Yoco et Interswitch.
Les données de Verto montrent que SVB avait près de 250 clients dans les deux domaines avant de cesser ses activités. Elle travaille donc avec plus de 60 entreprises et sociétés d’investissement, dont Jumia, Chipper Cash et TapTap Send. Certaines de ces entreprises sont basées aux États-Unis et en Europe.
Verto affirme avoir reçu plus de 30 millions de dollars de demandes de dépôt mensuelles par entreprise. Cependant, la société affirme que cet argent ne restera pas sur leurs comptes car la plupart de leurs nouveaux clients prévoient d’utiliser Verto pour les salaires et les paiements.
Verto affirme que son volume de transactions a augmenté de 70 % l’année dernière, pour atteindre plus de 3 milliards de dollars, et qu’il s’attend à ce que ce volume triple au cours des 12 prochains mois, après avoir proposé de nouveaux produits et mis en œuvre des plans d’expansion.
Suite à la disparition de SVB, les startups africaines ont été obligées de reconsidérer leurs alternatives bancaires pour se protéger d’une éventuelle calamité.
Les médias e sont entretenu avec des fondateurs et des investisseurs qui ont déclaré qu’ils garderaient leur argent sur différents comptes bancaires dans de grandes banques, qui sont considérées comme plus sûres. Ils ont également déclaré qu’ils utiliseraient des startups fintech plus petites comme Brex et Mercury, qui ont également plus de sécurité FDIC.
Source : Tech Build
