Wahed Invest LLC a réalisé un tour de financement de 50 millions de dollars US afin de bouleverser le secteur de la finance islamique. Le tour de table a été dirigé par Wa’ed Ventures, la division de capital-risque du Saudi Aramco Entrepreneurship Center, et permet à la fintech islamique d’être valorisée à environ 300 millions de dollars, indique une déclaration de la société.
La société compte parmi ses autres bailleurs de fonds des family offices et la star du football Paul Pogba. La startup prévoit de consacrer ces fonds à son expansion au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, notamment en Arabie saoudite. Elle souhaite également proposer un service bancaire numérique sur sa plateforme britannique, destiné aux communautés mal desservies.
Le directeur général Junaid Wahedna a indiqué que ‘l’objectif est de faire de la plateforme Wahed un guichet unique pour les outils de banque et d’investissement éthiques’.
Wahed Invest propose des options d’épargne et d’investissement qui permettent aux clients musulmans d’investir en accord avec leur foi, en évitant par exemple les bénéfices des entreprises sur les prêts, les jeux d’argent, l’alcool et le tabac.
La société basée à New York a été créée en 2015 et possède environ 300 000 clients dans des pays par exemple les États-Unis, le Royaume-Uni et la Malaisie. Elle dispose maintenant de 11 bureaux dans le monde et possède actuellement neuf licences réglementaires, y compris en Inde et en Afrique du Sud.
Le directeur général Fahad Alidi de Wa’ed a affirmé : « La popularisation rapide des solutions fintech et leur influence sur l’avancement de la culture et de l’inclusion financières dans le monde entier ont créé la bonne urgence pour des produits fintech à la fois éthiques et facilement accessibles pour les investisseurs individuels. »
Le conseil d’administration de Wahed s’est enrichi de nouveaux membres, notamment Haroon Mokhtarzada, fondateur de la fintech Truebill, une licorne, William Haney, président d’Enhesa, et Lori Richards, ancienne directrice de la Securities and Exchange Commission, pour l’aider dans sa phase de croissance.
Source : Agence Ecofin