WhatsApp, la plateforme de messagerie populaire, se trouve à la croisée des chemins au Nigeria suite aux récentes actions de la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (Federal Competition and Consumer Protection Commission – FCCPC).
L’organisme de régulation a imposé une amende de 220 millions de dollars à WhatsApp pour des violations présumées de la confidentialité des données.
Cette lourde sanction s’accompagne d’exigences supplémentaires qui pourraient conduire à la suspension des services de WhatsApp dans le pays. Des sources proches de l’affaire révèlent que Meta, la société mère de WhatsApp, envisage de « retirer certains services » du Nigéria.
Les exigences de la FCCPC vont au-delà de l’amende pécuniaire et demandent à WhatsApp de cesser de partager les données des utilisateurs avec d’autres sociétés Facebook et des tiers sans leur consentement explicite.
La commission insiste également sur une plus grande transparence concernant les pratiques de collecte des données et sur un contrôle accru de l’utilisateur sur l’utilisation des données.
En réponse à ces développements, un porte-parole de WhatsApp a souligné l’impossibilité technique de se conformer à l’ordonnance tout en maintenant la fonctionnalité du service.
L’entreprise affirme que l’ordonnance de la FCCPC contient des inexactitudes et donne une image erronée des activités de WhatsApp.
Elle souligne que la collecte limitée de données est essentielle au fonctionnement du service et à la sécurité des utilisateurs.